Après une présentation générale du véhicule hier, je vous propose d'aborder aujourd'hui les aides à la conduite qui vont faire du XC90 la référence de sa catégorie. Evoluant au même niveau qu'Audi, BMW, Mercedes et Lexus, voire un peu au-dessus dans le domaine de la sécurité, le constructeur suédois place la barre toujours plus haut. Et persiste à affirmer qu'en 2020, il n'y aura plus de morts et de blessés graves à bord d'une Volvo. Un objectif pas si délirant quand on sait que le nombre de victimes à bord de véhicules de la marque a été divisé par deux en 10 ans !
En ce qui concerne la sécurité, on sait que Volvo mise beaucoup sur la caméra. La marque l'utilise pour alerter le conducteur en cas d'écart de trajectoire (LKA), mais aussi pour le freinage automatique en ville (City Safety, qui combine la vidéo et un lidar), en cas de ralentissement brusque dans le trafic, mais aussi pour éviter d'écraser des piétons.
Le City Safety est en série sur le XC90. Ce modèle bénéficie des avancées de ces dernières années, avec au passage la détection des cyclistes.
Notez que les usagers vulnérables sont repérés par la caméra, aussi bien le jour que de nuit.
J'ai déjà mentionné dans un post précédent (25 juillet) les nouveautés les plus marquantes (freinage automatique aux intersections, protection préventive des occupants en cas de sortie de route).
Voici une vidéo sur cette seconde fonctionnalité :
La surveillance se fait aussi à l'arrière, avec un radar permettant de détecter l'arrivée d'un véhicule dans votre dos et qui risque de vous percuter. Dans ce cas, les feux de détresse s'activent pour alerter le conducteur qui vous fonce dessus et l'inciter à ralentir, pendant que les ceintures se resserrent à bord.
La sécurité est une telle obsession chez Volvo que le XC90 est entouré de capteurs afin d'éviter tout risque de choc, y compris pendant les manoeuvres.
Le constructeur suédois ouvre la voie vers l'automatisme avec le Queue Assist. C'est ainsi qu'il nomme la fonction d'assistance dans les bouchons, liée au régulateur de vitesse intelligent sur ce modèle. L'électronique gère non seulement l'accélération et le frein, mais aussi la direction à basse vitesse.
Ce que je peux révéler, c'est que le XC90 adoptera également la direction autonome. Ce système permet de corriger la trajectoire en donnant un coup de volant, quand le véhicule quitte la voie sans réaction du conducteur. La fonction arrivera un peu plus tard.
Alors, que dire de tout cet arsenal ? Les constructeurs français s'agacent de voir Volvo communiquer autant sur la sécurité et sa vision zéro mort. Les journalistes pour leur part posent toujours la question ("oui, mais si ça ne marche pas ?"). La réponse de la marque est de dire qu'il s'agit d'aides à la conduite et de rien d'autre. Rien n'oblige Volvo à en faire autant, mais la démarche reflète les valeurs de la marque, avec une priorité affichée pour la sécurité et soutenue par les autorités du pays. Ce n'est pas en France qu'on verrait ça.
La prochaine fois, je parlerai de la connectivité.