Sur les 52 véhicules testés à ce jour par la Commission, selon la procédure Real Driving Emissions (RDE), 21 modèles Diesel Euro 6 ont affiché des émissions de NOx sur piste supérieures à la limite réglementaire, dont 10 modèles plus de cinq fois supérieures à la limite. Par contre, celles des deux véhicules GPL** testés en conditions réelles de circulation sont très inférieures à la limite réglementaire.
Comparé à l’essence, le GPL émet :
- 18 % de CO2 en moins en moyenne (une valeur qui sera améliorée en 2016 par l'arrivée du bioGPL) ;
- Dix fois moins de particules ;
- jusqu’à 94 % de moins de CO : les émissions de CO sont à environ 63mg/km alors que la norme est à 1000 mg/km ;
- Des Nox et HC en quantité équivalente mais dont les valeurs sont très inférieures à la norme (à noter que la Commission Européenne a décidé d’autoriser les véhicules diesel à émettre lors du test RDE 2.1 fois plus de particules et NOx que la norme Euro 6 en vigueur.)
Le CFBP rappelle par ailleurs que les véhicules GPL ne sont soumis à aucune restriction de circulation en cas de pic pollution dans les grandes agglomérations. Un facteur qui pourrait peser dans la balance pour des entreprises et des collectivités amenées à changer de véhicule. Mais, l'absence de bonus ne laisse pas pour autant présager de remontée sensible des immats, malgré un réseau acceptable de stations et un prix du carburant à 0,70 € le litre.
*Trois tests pratiqués, dont deux en laboratoire et un sur piste.
** Une Fiat 500L GPL (Euro 6) et une Alfa Romeo MITO (Euro 5) de seconde monte.
