Contrairement à une idée reçue, c'est à l'intérieur des voitures qu'on souffre le plus de la pollution. C'est la raison pour laquelle les constructeurs essaient de développer des solutions pour protéger au mieux leurs clients. Tesla s'est par exemple inspiré des systèmes de filtration de l’air utilisés dans les hôpitaux, salles blanches et dans l’industrie aérospatiale, pour développer le système de filtration HEPA. Ce dernier est capable de débarrasser l’air des pollens, bactéries et polluants avant qu’ils ne pénètrent dans l’habitacle. La firme californienne annonce un système de filtration de l’air près de 100 fois plus efficace que les systèmes traditionnellement utilisés dans l’industrie automobile.
Pour l'anecdote, Tesla n'est pas le seul à utiliser le filtre HEPA. Ce système a été intégré sur le concept E-Tense présenté par DS lors du dernier salon de Genève.
Chez l'autre constructeur français, Renault, le nouveau Koleos propose un système de filtration de l’air de l’habitacle qui réduit d’environ 60 % les nuisances dues aux pollens, à la poussière et aux odeurs désagréables.
Précisons également que Valeo travaille de longue date sur les filtres anti pollens.
Le dernier exemple en date nous vient de chez Audi. À partir de juin 2016, les A1, A3, Q3 et TT seront équipées d’un nouveau filtre à air conditionné. Les clients possédant déjà l’un de ces modèles pourront en bénéficier lors d'un passage à l'atelier. La nouvelle Audi Q2 disposera également de cette technologie lors de son lancement sur le marché. Le filtre est disponible en deux versions fonctionnant différemment, chacune est composée de trois couches. Le filtre de la première version possède une nouvelle couche externe équipée d’un système anti-allergène fonctionnant à l’aide de substances biologiques – appelées polyphénols – pouvant se fixer aux récepteurs des allergènes. La seconde version modifie la structure protéique pour obtenir l’effet désiré. La couche de filtration, composée de microfibres spéciales, permet de filtrer toutes les particules de l’air. Les impuretés gazeuses sont piégées dans la couche de charbon actif.