Après la présentation du concept Next 100, voici quelques informations complémentaires concernant la stratégie à plus court terme du constructeur bavarois. A partir de cette année, il aura en tout 7 modèles électrifiés dans sa gamme, avec un modèle 100 % électrique (la i3, dont l’autonomie sera améliorée d'ici fin 2016) et une majorité d’hybrides rechargeables. L'offre va ensuite s’étoffer avec une Mini plug in. BMW annonce également la production en série d’une version découvrable de la i8.
Ces évolutions dans la gamme ont été rendues possibles grâce à l'expertise de la griffe BMW i, qui a écoulé 50 000 véhicules dans le monde), Mais, la firme de Munich ne se concentre pas uniquement sur l'électrique ou l'hybride.
Le constructeur s’intéresse en effet à l’hydrogène. Il a accès à la technologie de la pile à combustible, dans le cadre de son partenariat avec Toyota, et teste actuellement un véhicule qui peut atteindre 700 km d’autonomie. Le groupe estime qu’il y aura dans le futur une variété de motorisations et adaptera donc l’architecture de ses véhicules pour proposer ces solutions.
BMW met l’accent sur le numérique. Il travaille ainsi sur le futur de la connectivité à travers le projet i 2.0. L’idée est de développer des cartes de haute définition, des services basés sur le cloud et de s’appuyer sur de l’intelligence artificielle. BMW va utiliser les compétences de Here, l’éditeur de cartes numériques qu’il a racheté à Nokia avec Audi et Daimler. Ces briques seront combinées aux capteurs afin de proposer des voitures autonomes. Comme chez d’autres constructeurs, dont VW par exemple, le digital a été érigé au rang de priorité pour assurer une meilleure mobilité.
BMW a aussi pris une longueur d’avance en matière de services, grâce à sa stratégie ConnectedDrive mais aussi grâce à des initiatives comme DriveNow, ParkNow et ChargeNow.