La brèche ouverte mercredi au sein de la Convention de Vienne n'est pas une surprise pour les observateurs avertis. L'industrie automobile pousse depuis un moment en ce sens et participe à des réunions pour modifier la législation. S'il est un constructeur qui applaudit des deux mains, c'est bien Audi. La marque aux anneaux s'apprête justement à sortir l'an prochain la nouvelle A8 dont l'application du système Piloted Driving était lié au volet juridique. Dans la mesure où les systèmes actifs sont autorisés, et à une vitesse supérieure à 10 km/h, c'est une bonne nouvelle pour la marque.
Comme le précise un document que m'a fourni justement Audi France, "le conducteur doit garder en permanence le contrôle de son véhicule". Il est "le décideur final et peut prendre le dessus sur les systèmes à tout moment". "A l’avenir, l'objectif est d’être capable d’éviter de manière proactive les situations dangereuses, et donc les accidents".
Le souhait d'Audi est produire des voitures autopilotées d’ici la fin de la décennie. La marque approche "progressivement de cet objectif". Il suffit de prendre le volant des derniers modèles en production, comme l'A4 et le Q7 pour le constater. Ils ne peuvent pas encore être autopilotés, mais proposent déjà des technologies d’assistance à a conduite très développées telles que l’assistant d’efficacité prédictive, l’adaptative cruise control (ACC), l’assistant remorque et le traffic jam assist dans les embouteillages.
La levée d'un premier obstacle juridique va sans doute favoriser une accélération de l'innovation.