mercredi 2 mars 2016

Salon de Genève : la voiture autonome par Nissan

Hier, j'ai participé sur le stand Nissan à une table ronde en compagnie de Takao Asami, qui est en charge de la recherche et de l'ingénierie avancée et qui pilote aussi l'innovation de Renault. Cet entretien pour la presse internationale avait pour but de passer en revue les projets de la marque japonaise en matière de véhicule autonome. L'une des thématiques fortes de ce salon de Genève.



Nissan a présenté le concept IDS, qui avait déjà été montré un peu plus tôt au salon de Tokyo. Un véhicule qui préfigure un futur véhicule automatisé à l'horizon 2020, avec quelques uns des ingrédients de la future Leaf.



On voit ici le tableau de bord de ce concept car. Il est résolument numérique.


Comme l'a dit Asami-san, l'interface homme-machine jouera un rôle essentiel pour l'acceptation de la future voiture autonome.

 
Le Qashqai va lui aussi devenir autonome, du moins en partie. Ce prototype exposé à Genève intègre la fonction Piloted Drive. Dès 2017, le SUV pourra garder le cap dans sa file sur l'autoroute et gérer la conduite automatiquement dans les bouchons.


Lors de la table ronde, Takao Asami (à sa droite, on distingue Richard Candler, le futurologue de Nissan en Europe), le responsable R&D a rappelé les prochaines étapes. Une seconde génération de systèmes permettra de changer de file, toujours sur l'autoroute. Puis, une troisième génération pourra prendre en charge l'insertion en ville.

Ce qu'on a appris hier, c'est que Nissan travaille avec des partenaires. Une partie du soft est gérée en interne, mais la fusion de données est fournie par des équipementiers. Par ailleurs, le constructeur travaille avec des spécialistes extérieurs sur la cybersécurité, un point clé pour les futures voitures connectées et autonomes.

Au passage, Asami-san a révélé qu'au Japon, Nissan était capable d'envoyer aux Leaf (qui sont toutes reliées à un data center) des conseils en temps réel sur les conditions de circulation, selon le type de route.

Autre enseignement : Nissan pense qu'il sera nécessaire de coopérer avec de nouveaux entrants comme des start-ups sur la voiture autonome. Ces talents seront intégrés directement par les équipementiers.