jeudi 17 mars 2016

DS : une marque ouverte sur l'innovation

Je viens de faire l'essai de la nouvelle DS3. Un modèle qui s'est écoulé à 390 000 clients, depuis son lancement en 2010, et qui se bonifie au fil du temps. Dans ce post, je vais vous confier mes impressions sur les équipements de ce modèle de nouvelle génération, ainsi que sur la version Performance à 208 ch. Mais, en préambule, revenons un peu sur le positionnement de la marque et sur l'esprit qui la caractérise. Evoluant dans le segment du Premium, DS joue la carte du chic parisien, ainsi que celle du numérique. Notre essai était ainsi précédé d'un brief entièrement sur iPad.



Et puisque je n'avais pas eu le temps de vous parler de ça pendant le salon de Genève, un petit mot également de l'animation DS Virtual Vision. Pendant le salon, on proposait aux visiteurs de s'équiper d’un casque HTC Vive et d’une manette, de façon à découvrir la nouvelle DS3 de façon interactive. Pour l'avoir fait, c'était bluffant. On pouvait non seulement choisir et jongler entre les couleurs (en tout, 78 combinaisons), mais également tourner autour (dans un décor recréé de la Place de la Concorde), ouvrir et fermer les portes avant, ou encore s’installer virtuellement à bord de la voiture. Une expérience en 3 D totalement immersive qui adopte la technologie Virtual Garage, développée par Dassault Systèmes et réservée en première mondiale à la griffe Premium du groupe PSA.


Bon, revenons un peu à la nouvelle DS3. Pour être honnête, la principale nouveauté, c'était surtout la nouvelle calandre. Dorénavant, tous les modèles de la gamme DS ont le même air de famille (et plus de lien avec Citroën). La DS3 avait déjà étrenné la signature DS LED Vision, qui est aussi l'un des standards de la marque.

La DS3 a aussi un système de freinage automatique, l'Active City Brake. Ce dernier s'est rappelé à mon bon souvenir, au moment de passer au télépéage sur l'autoroute A8. Il a planté un freinage d'urgence, croyant que la barrière représentant un obstacle (ça m'est arrivé aussi avec Volvo)


A l'intérieur, il y a un peu de changement. La voiture embarque évidemment les standards CarPlay et MirrorLink, à travers le système MirrorScreen. La DS3 va aussi s'enrichir prochainement des nouveaux services Monitoring, Mapping et Tracking.


Par contre, la navigation n'est pas encore connectée. Un privilège de la DS5, que j'aurai l'occasion de conduire la semaine prochaine. L'écran renvoie par contre l'image de la caméra de recul.


Ce qui m'a le plus séduit, c'est la nouvelle version Performance. Une version vitaminée de 208 ch, élaborée sur la base du 1,6 THP S&S. Ce bloc a été travaillé avec un moteur électrique sur l'arbre à cames (double déphaseur) et une levée variable des soupapes. La division DS Performance a également raccourci les rapports de la boîte mécanique à 6 vitesses. La DS3 Performance dispose par ailleurs d'un différentiel à glissement limité de type Torsen et de pneus Michelin pour une
motricité et une tenue de trajectoire qualifiées d'exceptionnelles.


Et comme DS joue la carte du numérique, on nous a installé une GoPro ainsi qu'une caméra intérieure pour filmer notre essai de cette version sur route fermée (sur le tracé d'une des spéciales du rallye du Var), avec le tracé et la position de la voiture en surimpression. Il est vrai que la voiture ne glisse pas et se montre très prévisible. L'idée n'était pas de faire une GTI comme l'a pu l'être la DS3 Racing, mais de faire une auto à fort tempérament et capable de se faire oublier au quotidien.


Notez au passage les étriers de freins Brembo.


Pour l'anecdote, une série limitée a été conçue en partenariat avec la marque de montres BRM. Voici la tocante qui est livrée avec le véhicule. Il n'y a que 39 exemplaires.


Pour les conducteurs moins téméraires, le PureTech 130 (belle sonorité aussi sur ce 3 cylindres d'12 litre) est aussi un bon choix en essence. A noter que le PureTech 110 peut se combiner avec la boîte EAT6 (automatique, d'origine Aisin). DS affirme qu'elle est plus rapide que des boîtes à double embrayage, ce qui reste à voir.


Ce que je retiens de cette présentation, c'est une volonté d'améliorer au fil de l'eau les produits (et pas seulement lors des restylages). L'innovation se niche partout, y compris (et peut-être surtout) au niveau de la déco. Les stylistes se tiennent au courant de l'évolution de toutes les technologies permettant de personnaliser le véhicule. Un domaine dans lequel la DS3 semble conserver encore une longueur d'avance.