4 nouveaux appels à projets (AAP) sur les véhicules et transports du futur viennent d'être lancés par l'Ademe, en lien avec le CGI et les ministères concernés (Ecologie, Développement durable et Energie ; Éducation nationale, Enseignement supérieur et Recherche ; Économie, Industrie et Numérique). Ces projets visent "le développement de technologies et d’usages de mobilité terrestre innovants plus efficaces et moins consommateurs en énergies fossiles". Il est également précisé que "ces solutions innovantes" intégrent non seulement "le véhicule et ses performances", mais également "l’ensemble du système au sein duquel il évolue". On comprend mieux quand on se rend sur l'appel à projets sur le véhicule et son environnement.
Cet AAP a pour objectif d'aider à prendre en compte la nature et l’état du véhicule en lien avec son environnement. Les solutions attendues concernent :
- L’évaluation en temps réel des situations de conduite au niveau d’un flux de véhicules ou au niveau d’un véhicule individuel (localisation, vitesse, nombre de passagers, taux de chargement des véhicules utilitaires, etc.) ;
- L’amélioration des performances et du coût des systèmes d’identifications automatiques des caractéristiques des véhicules (plaques, typologie de norme d’homologation EURO, etc.) ;
- L’exploitation des données d’environnement (comme, par exemple, l’identification des places de stationnement libres, les aides au stationnement, l’éco-conduite, etc.) et l’élaboration de services de gestion du trafic permettant d’optimiser ou de réduire les flux sur certains axes, en fonction des conditions réelles ou des impacts sur la qualité de l’air ou le bruit, éventuellement dans une logique prédictive (déploiement d’itinéraires de délestage, modification des sens de circulations, adaptation des vitesses autorisées, restriction de circulation pour certains véhicules, etc.).
Ce projet de recherche a donc pour objectif de faciliter la mise en place de zones d'exclusion, dans la logique de ce qu'a déjà annoncé la ville de Paris.
Aujourd'hui, un acteur français sait faire cela. Les solutions de Multi Toll sont d'ailleurs déjà testées en Ile de France. Grâce au mariage de deux technologies, la caméra à lecture de plaque d’immatriculation et les antennes UHF pour la lecture de badges passifs collés aux pare-brise des véhicules, MovCity permet d’identifier des flottes de véhicules, de contrôler les accès à des voies ou des zones de circulation et d’identifier les contrevenants, tout cela à un coût moindre par rapport aux technologies concurrentes et avec une grande efficacité (taux d’identification supérieur à 99,95%).
"La première utilité avancée du projet est le contrôle de la pollution atmosphérique en partie due à la circulation automobile en régulant celle-ci dans les zones denses", indique d'ailleurs Multi Toll.