Comme promis, je reviens sur le congrès ITS de Tokyo, qui a débuté hier et qui se tient jusqu'à vendredi. Pour un non initié, ce type d'événement est difficile à appréhender car il y a énormément de choses à voir. Songez que le programme en ligne fait 184 pages, avec d'innombrables sessions techniques, des tables rondes et des "showcases" pour faire des démonstrations sur un parking ou en situation réelle de technologies (conduite automatisée, aides à la conduite, véhicule connecté, mobilité intermodale). L'accent est toutefois mis sur les nouvelles mobilités.
Le choix du Japon est pertinent pour ce congrès, au moment où les constructeurs locaux poussent l’autopartage des véhicules électriques. C'est ce que fait par exemple Nissan à Yokohama avec le service Choimobi (la mobilité facile) et des Twizy rebadgés (New Mobility Concept).
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Toyota n'est pas en reste. Le géant japonais s’apprête à introduire le i-Road dans le cadre du projet Ha:mo, à Toyota City (préfecture d’Aichi).
Le curieux engin à trois roues, qui s'incline dans les virages, va en effet rejoindre une flotte de véhicules COMS dans le cadre d'un service d'autopartage. Son arrivée est prévue en début d'année prochaine. Et la bonne nouvelle est que Toyota a décidé de produire en série cet engin. On le verra à Grenoble l'année prochaine dans le cadre d'un test.
Le projet ha:mo ne se contente pas de proposer des véhicules électriques (voitures Toyota et vélos à assistance électrique Yamaha). Il propose aussi du calcul d'itinéraire multimodal.
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Une réflexion est engagée aussi sur le rôle des taxis. Avec le Big Data, les services hébergés dans le cloud et l'automatisation de la conduite, on peut légitimement se poser la question sur la forme que prendront les taxis de demain. Un aspect qui sera abordé au congrès ITS de Tokyo.