Si le CO2 reste la mère de toutes les batailles pour l'industrie automobile, le véhicule autonome n'est pas abandonné pour autant. Et il y a même une prise de conscience mondiale sur la nécessité de préparer au mieux l'arrivée de ces futurs véhicules, en coordonnant les tests et en partageant les résultats. C'est dans cet esprit qu'a été créé l'IAMTS (InternationalAalliance for Mobility Testing and Standardization).
L'initiative réunit la SAE (Society of Automotive Engineers), le CATARC (Centre de recherche et de technologie automobile de Chine), le SIAC (Shanghai International Automotive City), ITIC (International Transportation Innovation Center) et le Centre d'innovation pour le transport international (ITIC) et le Tüv Süd, qui est la société d'essais et de certification en Allemagne.
Cette alliance internationale a pour vocation de développer et harmoniser des méthodes de test uniformisées au niveau mondial et de définir des normes autour de la conduite automatisée.
Sur le site de la SAE, on peut lire que de nombreux sites de tests existent désormais. Ce qui est important, c'est d'engranger des données du monde réel, qui seront intégrées dans les modèles de simulation, mais aussi d'avoir un langage commun pour interpréter et partager ces résultats.
L'IAMTS propose de définir des règles pour que le transport à la demande puisse se développer dans des conditions équitables de marché, avec des données accessibles aux développeurs de l'écosystème. Il s'agit aussi de s'organiser face aux géants de la Silicon Valley.