Dans cet article, l'Université de Stanford explique comment l'accumulation de données permet d'améliorer le comportement des voitures. On peut ainsi importer des scénarios comme la conduite sur glace (issue de tests près du cercle polaire), ce qui peut servir au cas où l'adhérence deviendrait très précaire en raison de la météo. Les protos ont accès à une bibliothèque de 200 000 trajectoires possibles. Le réseau neuronal mis en place dans les voitures peut faire la synthèse entre des expériences passées et les données qu'il peut récolter par ailleurs sur les conditions de piste avec le coefficient de friction.
A ce jour, Roborace est l'expérience la plus prometteuse en matière de course autonome. Elle va démarrer au printemps prochain, en marge des courses de Formule E. La discipline est dirigée par le pilote Lucas di Grassi, champion de FE (saison 2016/2017). Ce dernier a déclaré au site Motorsport.com que Roborace pouvait aussi s'exporter vers d'autres championnats, et pourquoi pas la F1 qui est censée être une vitrine technologique.
Il n'y a pas si longtemps, Renault avait annoncé développer un système d'évitement automatique inspiré par les réflexes que pouvaient avoir les pilotes en compétition. Alors, à quand une édition de Race of champions avec un match entre la machine et Lewis Hamilton ? Ce serait sans doute aussi spectaculaire que Kasparov et sa compétition d'échecs face à un ordinateur d'IBM….
*Niki, une Golf GTI, et Shelley, une Audi TT.
