lundi 29 avril 2019

e-Prix de Paris : une vitrine pour la mobilité électrique

J'étais donc ce week-end au e-Prix de Paris de Formule E. Cet événement draine un large public, mais suscite encore pas mal de moqueries, surtout de la part de mes confrères ou de passionnés d'auto qui fustigent l'absence de bruit. Ils trouvent ce spectacle sans intérêt, alors que la course a été particulièrement animée ce samedi (en raison de la pluie il est vrai). Pour ma part, j'ai trouvé cela plus intéressant qu'un GP de F1. Le public est au plus près de l'action. Et j'ai pu mesurer en coulisses que les constructeurs profitent de cette discipline pour montrer au public ce qu'ils font en matière de mobilité électrique.



Ainsi, il existe un e-village avec accès gratuit où on peut venir voir les stands des constructeurs et pas mal d'animations (e-sport, espace start-up, ateliers pour enfants). L'intérêt est que tout cela se situe au coeur d'une ville comme Paris.


Du coté des marques, Audi mettait par exemple en avant son e-tron, son SUV électrique. Un modèle qui arrive enfin sur le marché.


Jaguar est aussi très impliqué en Formule E. La marque au félin a d'ailleurs créé une catégorie e-Trophy qui se dispute avec une i-Pace spécialement aménagée. Le SUV électrique est d'autant plus mis en évidence qu'il a reçu un Prix au salon de New-York.


J'ai aussi pu voir les stands de Mercedes et Porsche, deux constructeurs qui n'arriveront que l'année prochaine en Formule E, mais qui marquent déjà leur territoire. La firme à l'étoile communiquait ainsi sur l'EQC.


Bonne com' de Porsche, qui exposait la Mission E. Ce concept préfigure la future Taycan, qui sera le premier modèle électrique de la marque. Il y avait d'ailleurs un Taycan bar sur le stand.


Pour sa part, BMW i est un acteur incontournable de la FE. La firme fournit la safety car (une i8) et les voitures médicales.


Et cette année, on pouvait voir aussi le concept Vision Dynamics. Révélé au salon de Francfort, en 2017, il annonce la future i4 électrique. Ce n'est pas tous jours qu'on peut voir de telles autos. Et en plus, il n'était même pas nécessaire d'avoir une invitation ou le bon badge. Il suffisait de s'inscrire pour avoir un brief de 15 mn.


Et les français ? La présence se limite à celle de DS Automobiles. La griffe Premium du groupe PSA est satisfaite de sa présence au sein du championnat. Son engagement permet de communiquer sur la DS7 Crossback e-Tense (pas encore dispo) et de la DS3 Crossback électrique. Une petite anecdote au passage... Vendredi soir, j'ai demandé à Jean-Eric Vergne, champion du monde en titre et pilote de l'écurie DS-Techeetah, comment s'était passée la visite d'Emmanuel Macron au Mondial de l'Auto. C'est en effet lui qui a fait la présentation de la monoplace au chef de l'Etat. JEV m'a dit que le Président avait été parfaitement briefé et avait posé des questions pertinentes.