mardi 24 octobre 2017

Le véhicule autonome était aussi à Equip Auto

Très occupé la semaine dernière, en raison de mes plateaux TV sur le salon Equip Auto (tout est visible en replay sur YouTube), je n'ai pas eu le temps de vous faire part de deux événements qui sont venus ponctuer ce salon. Or, tous deux étaient très importants car ils concernaient des technologies de pointe. Il a été question par exemple du véhicule autonome, à l'occasion d'un colloque qui s'est tenu le 18 octobre, à l'initiative de la FIEV, et avec le concours de l'Union Routière de France et du SER (Syndicat des Equipements Routiers). Et il a fait salle comble.
Initialement, il devait y avoir une animation avec la démo d'un véritable véhicule autonome, connecté avec des équipements routiers (feux, balise en bord de route), mais cela n'a pas pu se faire pour différentes raisons.


Toutefois, il y a bien eu un colloque, avec notamment la présence de Carla Gohin, en charge de la R&D chez PSA, et de Rémi Bastien, en charge du véhicule autonome chez Renault-Nissan (et par ailleurs Président de VEDECOM). Tous deux ont évoqué le parallèle entre la Silicon Valley et la France. "En 2009, j’ai roulé dans le prototype de Google qui était très impressionnant. En 2017, il n’y a toujours pas de service", a souligné Rémi Bastien, selon le récit qu'en fait le site Autoactu.com. "En Californie, ce ne sont toujours que des expérimentations", a confirmé Carla Gohin, directrice de la recherche de l'innovation et des technologies avancées.

Quant au système de conduite autonome de Tesla, il se situe au niveau 2 d’automatisation ce qui nécessite la surveillance du conducteur, a précisé Rémi Bastien.

Ce colloque a permis de mettre en avant les coopérations entre les constructeurs français et d'autres acteurs de la filière, dont  VEDECOM (qui fait de la recherche amont) et System X (l'institut de recherche technologique, spécialisé notamment dans la cybersécurité). Renault et PSA arrivent à mettre ensemble des synergies, en particulier sur la simulation et la collecte de données. Cela bénéficie à la filière.


Pour sa part, le monde de la route essaie de se faire une place. Le SER (qui a réalisé une vidéo en partenariat avec la FIEV) a ainsi présenté sa vision du véhicule autonome et connecté à l'environnement du trafic. Le syndicat avait délégué deux experts, l'un de 3M et l'autre de Lacroix.

Pour les constructeurs, le développement de la conduite autonome est aussi l’occasion de redonner de l’attrait au véhicule. "On oppose souvent le véhicule autonome au plaisir de conduire, alors que c’est une nouvelle liberté que l’on propose de choisir quand on veut conduire ou se faire conduire. C’est une nouvelle relation à l’expérience de conduite", a dit Carla Gohin, citée par Autoactu.com.

Le lendemain, de véritables véhicules autonomes sont arrivés sur le salon Equip Auto. Ce sera l'objet de mon prochain post.