vendredi 16 juin 2017

Viva Tech peut-il devenir le CES à la française ?

De passage à Paris, j'en ai profité pour aller visiter le salon Viva Tech, dont c'est la deuxième édition. Une édition nettement mieux organisée, m'a dit un de mes amis qui était déjà là à la première. Le fait est que ça reste surtout pour le moment un bouillon de culture avec plein de start up. Et l'effervescence a été amplifiée par la venue du Président Emmanuel Macron, accueilli comme une Rock Star et qui a fait un discours très apprécié.



Le Président a souhaité que Viva Tech devienne un CES à la française. Il a rappelé l'excellence à la française, avec des ingénieurs bien formés, des doctorants et beaucoup de start up. Mais, il souhaite un décloisonnement entre la recherche académique et l'entreprise. Il veut aussi un Etat qui se convertit au digital et accompagne le changement, au lieu de le combattre. Le chef de l'Etat a aussi évoqué la transition climatique (Clean Tech, Green Tech) qui doit se marier avec le numérique.

Emmanuel Macron veut faire de la France une société de l'hyper innovation et a mis en place un Visa pour les étrangers qui voudraient faire de la recherche pour le compte de la French Tech.


Le discours a été bien perçu. J'ai pu notamment échanger à ce sujet avec Jacques Aschenbroich, le patron de Valeo. L'équipementier français montre l'exemple en accueillant 32 start up sur son stand. Une trentaine de jeunes pousses à qui il souhaite mettre le pied à l'étrier. Je reviendrai plus en détail dans un prochain post sur la présence de Valeo à Viva Tech.


En matière de mobilité, la voiture autonome est évidemment à l'honneur. Les visiteurs peuvent tester ainsi en extérieur la fameuse navette de Navya. Il a été aussi question du partenariat entre Valeo et Cisco pour garer à distance et en mode autonome une voiture (en l'occurrence, une BMW i3). J'ai vu un certain nombre d'applications liées à l'automobile, surtout chez Valeo pour être honnête, mais aussi chez Ericsson (5G) et Alibaba (Yun OS dans la voiture) en matière de voiture connectée. Les nouvelles mobilités (autopartage, covoiturage) étaient bien représentées, notamment à la SNCF (ID Pass, Ouicar).


Mais, ce qui a fait le buzz, c'était surtout les Sea Bubbles. La fameuse navette électrique qui va sur l'eau est exposée au salon. Et pour le coup, voilà une technologie que les américains n'ont pas.