A l'issue du congrès SIA Powertrain, le groupe autrichien AVL, spécialiste mondial du développement de moteurs et de groupes motopropulseurs, a célébré hier les 10 ans du rachat de LMM (Le Moteur Moderne). C'est en effet en 2007 qu'il a fait l'acquisition de son concurrent français installé à Palaiseau (Essonne). Un rachat qui a permis notamment d'entrer chez les constructeurs français. La soirée était placée sous le signe de l'innovation.
Les visiteurs ont pu retrouver hier un certain nombre d'outils (bancs de tests, prototypes) mis en avant lors du congrès Powertrain. AVL-LMM dispose en effet de plusieurs solutions (en simulation notamment) permettant de répondre aux besoins des constructeurs, que ce soit pour les moteurs à la combustion interne, les transmissions, les véhicules électriques et hybrides, ainsi que les logiciels de contrôle.
L'un des dossiers chauds du moment est la mise en place du cycle RDE (Real Driving Emissions). La société propose des équipements portables de mesure qui permettent de valider les résultats. C'est un point qui avait d'ailleurs été mentionné, lors de la table ronde du congrès de la SIA, mercredi soir.
L'électrification est aussi l'une des spécialités d'AVL-LMM. Le groupe dispose d'un centre de développement sur ce sujet en Autriche. Il s'apprête par ailleurs à en ouvrir un autre sur l'hydrogène. Lors de son discours, le Professeur Helmut List a d'ailleurs mentionné la pile à combustible en la présentant comme une solution d'avenir. Pas sûr que cette annonce ait beaucoup plu aux constructeurs français, notoirement en retard sur la question. Pourtant, AVL travaille avec Nissan sur sa solution de pile SOFC utilisée en tant que range extender, avec en guise de carburant de l'éthanol converti en hydrogène au moyen d'un reformeur. Le groupe pense par ailleurs que les utilitaires seront les premiers véhicules concernés aussi par l'hydrogène.
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