Preuve que la terre et pourquoi pas le soleil ne tournent pas qu'autour d'Uber et de Google, on a appris cette semaine que la France et l'Allemagne allaient mettre en place d'ici la fin mars une zone de test entre les deux pays pour expérimenter sur route ouverte des véhicules autonomes et connectés. Sur un parcours qui fera environ 70 kilomètres et reliera les villes de Metz à Merzig (dans la Sarre), les véhicules pourront tester notamment la communication entre les voitures à travers la 5G, le dépassement d'un véhicule et le freinage automatisé, ou encore les appels d'urgence automatiques ("eCall") transfrontaliers.
De la même façon que la recharge des véhicules électriques a été testée de part et d'autre du Rhin, pour s'assurer de l'interopérabilité des bornes, on va en faire de même pour les véhicules connectés.
C'est plutôt un bon signe. Il montre que la France et l'Allemagne sont les deux pays qui s'impliquent le plus en Europe pour l'expérimentation sur route ouverte, même s'il ne faut pas négliger la Suède avec le projet Drive Me de Volvo qui va s'appliquer à Göteborg avec 100 véhicules autonomes qui seront déployés cette année dans la ville.
Toujours en France, Versailles a été choisi pour être l'un des 6 sites de test du projet Européen AUTOPILOT, dont l’objectif est d’évaluer les évolutions des performances de la voiture autonome grâce aux objets connectés dans l’environnement urbain. Ce projet du programme Horizon 2020 de la Commission Européenne se déroule également en Finlande (VTT), en Corée (ETRI), en Espagne (CTAG), en Italie (CNIT) et aux Pays-Bas (TNO). On retrouve parmi les partenaires des constructeurs (PSA, Fiat), des équipementiers (Continental, Valeo, TomTom), ainsi que d'autres partenaires comme Akka Technologies, ST, IBM ou encore l'institut VEDECOM qui sera le référent sur la partie française.