C'est une information qui n'est pas arrivée jusqu'à la France. Le 20 février dernier, lors d'une réunion qui s'est tenue à Amsterdam, pas moins de 26 pays européens ont décidé d'autoriser les tests de véhicules autonomes sur leurs routes. Cette proposition émane surtout de 5 pays (Allemagne, Autriche, Espagne, Pays-Bas*, Suède), auxquels se sont ajoutés 21 autres. L'annonce a été faite lors d'une conférence sur le véhicule connecté et autonome, qui s'est tenue à l'initiative du ministre hollandais en charge des infrastructures et de l'environnement, Mélanie Schultz van Haegen.
L'objectif est de favoriser plus vite les expérimentations (voitures, stationnement automatisé, navettes autonomes pour le transport collectif), y compris de convois automatisés de camions, et de permettre aux industriels d'étendre la couverture de leurs tests.
la France autorise déjà de tels tests.
L'autre avancée de taille concerne l'échange de données. Il a été acté à Amsterdam que les véhicules devaient pouvoir se parler entre eux, indépendamment de la marque. Un point que les constructeurs ont accepté, et pour lesquels ils s'engagent à l'horizon 2019. Par ailleurs, les européens souhaitent que les données que les véhicules pourront émettre sur les routes puissent être "lus" par les centres de contrôle du trafic et puissent ainsi remonter des alertes sur le trafic, les accidents et les zones à risques.
Bravo à la Ségolène Royal des Pays-Bas pour toutes ces avancées.
*qui lors de sa présidence de l'Europe a beaucoup fait pour le véhicule autonome, avec un conseil informel des ministres du transport, à Amsterdam, au cours duquel des constructeurs de voitures et de camions avaient fait venir leurs véhicules par la route.