D'abord, on retiendra que la propulsion de ce paquebot pour la route est électrique. La firme à l'étoile annonce une autonomie de 500 km (selon le cycle NEDC). Comme je l'avais déjà dit en juin dernier, Daimler a décidé de lancer un plan ambitieux pour l'électrification, en s'appuyant sur son expertise dans les batteries qu'il fabrique lui-même. Celle de la Maybach 6 affiche 80 kWh. D'ici quelques semaines, au Mondial de l'Automobile à Paris, le groupe prévoit d'ailleurs la présentation d’un modèle 100 % électrique avec une autonomie comparable.
Pour l'anecdote, le coupé de luxe développe 550 kW (750 ch), grâce à ses quatre moteurs électriques. L'auto peut atteindre 250 km/h.
Mais, ce qui est encore plus étonnant, c'est le temps de charge réduit à 5 mn pour regagner 100 km d'autonomie. Mercedes évoque un chargeur compatible avec la norme CCS, d'une puissance de 350 kW et injectant du courant continu.
Particulièrement aérodynamique, la Maybach 6 se veut également autonome. Elle l'est en partie, puisqu'à Pebble Beach, c'est au moyen d'une télécommande que la voiture a été manoeuvrée sans personne à bord. Mais sur la route, aussi, le conducteur peut abandonner le volant et laisser l'électronique gérer la conduite.
L'autre rupture vient de l'intérieur. On est dans un lounge luxueux, avec des sièges climatisés et massants. Des capteurs servent à ajuster la climatisation et la lumière.
Les designers ont prévu des compteurs "hyperanalogues", avec un savant mélange d'aiguilles et d'affichages circulaires.Il y a aussi du numérique dernier cri, avec des infos qui apparaissent sur une surface vitrée au-dessus du volant. Mais, le plus spectaculaire, c'est l'affichage sur l'ensemble du pare-brise, avec des données sur la conduite et l'environnement où évolue la voiture. Le conducteur et ses passagers peuvent activer des fonctions par la reconnaissance de gestes.
Autant de technologies déjà en partie appliquées et qui vont faire leur apparition dans l'univers de la marque à l'étoile.