Il est bon de voir que le débat sur la mobilité urbaine ne se limite pas à généraliser le 30 km/h ou à interdire les voitures. Il y a des villes qui font le parti de la technologie et des start up pour aider au développement des nouvelles mobilités. C'est le cas d'Issy-les-Moulineaux qui a lancé en octobre dernier l'initiative So Mobility. L’objectif est de tester des solutions concrètes et durables pour les déplacements en ville, qui pourront être déployées ensuite à l’échelle régionale puis nationale. Le projet se fait en partenariat avec l’agence numérique de Grand Paris Seine Ouest, So Digital. Il réunit aussi des partenaires tels que Cisco, la Caisse des Dépôts, Bouygues Immobilier, Colas, ENGIE et Transdev.
Comme il est expliqué, dans le dossier de presse en ligne qu'on peut consulter, l'idée est de montrer que la Smart City peut améliorer la mobilité urbaine. Grâce à une coopération étroite entre les différents acteurs d'un écosystème (opérateurs de transport, développeurs, start-up), on peut générer des données et s'en servir pour traiter deux priorités : réduire la congestion et faciliter le stationnement.
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Issy-les-Moul' a déjà été une ville pionnière pour le paiement par téléphone du stationnement (Pay By Phone). Il n'est donc pas étonnant qu'elle accueille l'expérimentation de nouveaux services comme Mapool (co-motorage : deux-roues ou voiture), Zenbus (pour suivre les bus en live). Par ailleurs, elle a organisé dans le cadre du Festival Futur en Seine une conférence #Hackonslesbouchons ! Voir le reportage d'Issy TV et lire la page dédiée à cet événement.
On peut noter que la région Ile de France et le STIF vont lancer en 2018 un calculateur d'itinéraires multimodal qui a pour nom Smart ViaNavigo. Autre bonne nouvelle : la Société du Grand Paris a décidé de lancer un appel à projets sur la mobilité (circulation et stationnement) pendant la phase de chantier du Grand Paris Express.