Une étude publiée par ABI Research évoque la nécessité pour les constructeurs de revoir l'architecture électronique de leurs véhicules, en raison de la montée en puissance de la voiture autonome et de la connectivité avec les infrastructures. Il va falloir passer migrer de l'architecture distribuée vers une architecture plus centralisée pour l'intégration des ADAS (systèmes d'aide à la conduite). Ce qui implique d'utiliser des processeurs très puissants, mais aussi de garantir une circulation très rapide d'informations qui pour la plupart seront critiques. ABI plaide donc en faveur du réseau Ethernet, bien plus performant que le CAN actuel.
Selon l'institut de recherche, 13 millions de véhicules avec une architecture de ce type pourraient faire leur apparition en 2025.
L'analyse met en perspective la vision optimiste des constructeurs, qui se fixent pour objectif 2020 pour les premiers véhicules hautement automatisés, et de l'autre des plateformes qui ne sont pas vraiment au niveau pour traiter des masses gigantesques de données. Si on va plus loin, l'avènement de la voiture autonome pourrait être décalé de quelques années, le temps que les constructeurs fassent évoluer leur architecture électronique.