Alors, concrètement que va-t-il se passer ?
A partir du 1er janvier 2017, une zone expérimentale va restreindre l'accès dans le centre à certains véhicules de livraison (Diesel Euro 3 au minimum, produits à partir de l'an 2000). En 2018, seuls les taxis Diesel Euro 5 et plus et les bus Diesel Euro 4 au minimum pourront circuler. En 2020, les restrictions concerneront également les camions de livraison.
A noter que les scooters feront aussi l'objet de restrictions.
En parallèle, la ville veut prendre en compte l'âge des voitures pour autoriser les licences de stationnement privé. Pour obtenir une place, il faudra que les véhicules Diesel soient au minimum Euro 4 et produits à partir de l'an 2000 et pour l'essence au moins Euro 1 et pas antérieurs à 1992.
En 2025, Amsterdam espère avoir une majorité de véhicules zéro émission. Sur le périphérique A10, la ville entend favoriser des taxis et des bus électriques. Et en 2026, un service de bus électriques devrait entrer en vigueur.
Amsterdam joue par ailleurs la carte du véhicule électrique, avec des incitations à l'achat pour les particuliers comme pour les taxis (il y en a 400). Il y a par ailleurs 1000 points de recharge public dans la ville. Un chiffre qui va passer à 4000 d'ici 2018.
La municipalité va aussi montrer l'exemple en remplaçant autant que possible les véhicules en fin de leasing par des modèles électriques.
L'action portera aussi la gestion du trafic avec des feux mieux synchronisés.
Pour les curieux, voici le détail.
