L'accord de partenariat annoncé par la marque japonaise avec le MIT et l'Université de Stanford peut être interprété comme une réaction par rapport à l'arrivée annoncée de nouveaux entrants. Il faut y voir plus une volonté d'accélérer les développements. Toyota travaille sur les robots depuis les années 70 et depuis un certain temps aussi sur le véhicule autonome. Le constructeur a décidé d'investir 50 millions de dollars sur 5 ans pour créer un labo commun avec chacune des deux prestigieuses universités. Il a aussi recruté le Dr Gill Pratt qui a travaillé au DARPA, l'antenne de recherche du Pentagone, en particulier sur la robotique.
L'objectif de Toyota est d'améliorer les capacités de perception des véhicules, mais aussi de leur donner le moyen d'anticiper sur les réactions de l'être humain, afin de prendre les bonnes décisions. Ils devront être capables d'analyser l'environnement, tout en composant avec les occupants, les autres véhicules et les piétons. C'est pas mal de travail en perspective. Derrière tout cela, on rejoint la promesse de Toyota qui est de converger vers un objectif zéro mort. On comprend que le futur véhicule autonome fera tout son possible pour éviter les collisions. Le MIT et Stanford vont en tout cas mettre à disposition de Toyota une partie de leur savoir-faire sur la vision artificielle, la mémorisation des comportements, l'analyse des données et l'interface homme-machine.