Pionner des services connectés, qu'il décline chez Peugeot et Citroën, au moyen d'une clé 3 G qui se branche sur le port USB, le groupe entend proposer les différents standards du marché qui permettent d'intégrer son smartphone à bord. C'est déjà le cas avec Mirrorlink, qui est disponible depuis 2014 et qui poursuit son extension. CarPlay sera proposé en 2015. Puis, ce sera le cas d’Android Auto en 2016.
C’est également l’année prochaine que PSA proposera Car Easy Apps : un canal permettant de faire remonter des données du véhicule sur le smartphone du client. Avec l'aide de partenaires (Continental, Nexyad, Oktal, DPS et le LISV), il est ainsi prévu de proposer un application d’aide à la conduite (Car Safety Apps) s’appuyant sur les capteurs et ressources du smartphone pour assurer la perception de l’environnement de conduite et l’état de santé du conducteur ainsi que le traitement des fonctions liées au véhicule.
Le conducteur bénéficiera ainsi sur son smartphone d’une application ange gardien qui l’avertira des dangers de la route.
Mais, ce n'est pas tout. PSA entend également proposer de la réalité augmentée à bord. Il s'agit de projeter dans le pare-brise des informations qui viennent se superposer à la scène de conduite. On en voit ici un exemple avec la détection d'un obstacle, perçu par les capteurs. J'ai déjà parlé de ce système, que développe notamment l'équipementier Continental.
Et puis, autre développement qui s'inscrit dans l'air du temps : la reconnaissance de gestes. Afin de piloter plus intuitivement les fonctions de bord, il suffira de bouger sa main. Ce mode permettra d'actionner l’écran multimédia, du velum et l’éclairage du plafonnier, grâce à des capteurs implantés dans le cockpit. Ils reconnaissent les gestes et viennent en complément des commandes tactiles et vocales existantes.
En sortant de la voiture, le smartphone sera à nouveau utilisé. Par exemple pour garer à distance et en mode autonome son véhicule.