Alors que Renault-Nissan a déjà fait part de sa feuille de route, avec des premières applications dès 2016, PSA ne reste pas inactif. Dès 2018, le Groupe proposera à ses clients des véhicules équipés de fonctions de conduite autonome « sous surveillance du conducteur », pour leur permettre de mieux profiter de leur temps de parcours et d'alléger leur tâche de conduite. A cet horizon, l'électronique pourra prendre le relais en cas d’embouteillage sur les voies rapides ou autoroutes, ainsi que pour les manœuvres de parking.
PSA va donc robotiser la direction, le freinage et la chaîne de traction. Le véhicule utilisera
d'une part des capteurs de détection de l’environnement (radars 77Ghz avant/arrière, caméra
frontale, ceinture ultrasons, caméras dans la carrosserie), mais aussi des moyens de surveillance pour évaluer la vigilance (capteur de détection ‘’Hands on’’, caméra de monitoring conducteur), en lien avec les informations fournies par la navigation.
Des Interfaces Homme-Machine intuitives pourront ainsi gérer la reprise en main et superviser la voiture en situation
de conduite.
Grâce à ces solutions, la voiture pourra ainsi suivre une voie en s’adaptant au trafic et à la vitesse réglementaire, et changer de voie sur décision du conducteur.
Dans une deuxième phase, au-delà de 2020, des fonctions de conduite autonome permettront au conducteur de déléguer entièrement la conduite au véhicule lui-même, sans interaction de sa part, en toute sécurité afin qu’il puisse se consacrer à d’autres activités. Il pourra ainsi lire ses SMS ou se détendre, pendant que le véhicule circule de manière autonome sur des tronçons adaptés (voies express à chaussées séparées) , en dessous de 50-70 km/h et en situation de trafic congestionné. Un mode Highway Chauffeur permettra aussi de bénéficier de la conduite autonome sur voie rapide sans supervision. Mais, le conducteur sera en mesure de reprendre la main si le véhicule le lui demande avec un préavis suffisant (entre 5 et 10 s).