Lors d'un récent Ride & Drive organisé par Continental Automotive, j'ai eu l'occasion de tester un capteur intelligent qui permet d'améliorer la combustion. Il a pour nom IPCS (In-Cylinder Pressure Sensor) et permet de savoir ce qu'il se passe à l'intérieur du cylindre, en boucle fermée. Ce capteur de pression est basé sur une technologie piézo-électrique et fait appel à de l'électronique embarquée.
Sans le savoir, j'ai fait l'essai à Mortefontaine avec la personne qui a développé ce projet à Toulouse. Et il s'agit en l'occurrence d'une femme, Alexandra Hellemans, qui dirige une équipe d'une vingtaine de personnes. Elle est mobilisée autour de ce projet depuis 5 ans.
L’objectif de Continental est de proposer aux constructeurs automobiles une solution simple
qui leur permette de répondre aux nouveaux développements et aux exigences
réglementaires de plus en plus sévères.
L’ICPS est ainsi en mesure d’extraire un grand
nombre d’informations telles que la quantité d’oxygène à l’admission et à l’échappement,
l’efficacité de la combustion, le couple fourni et les émissions de polluants associées. Autre avantage : c'est un capteur autonome. Il ne requiert pas d’être changé durant le cycle de vie du véhicule (à l’inverse
du capteur de pression intégré à la bougie de préchauffage). De plus, l’autonomie du capteur permet de limiter les interférences. Enfin, l’ICPS offre une grande flexibilité d’intégration et s'avère compatible avec tous les types de moteurs.