Suite et fin de cet essai de l'iX35 Fuel Cell. Après une présentation de la technique embarquée et mes impressions (plutôt favorables) sur ce premier véhicule à hydrogène de série, je vais aborder la question de l'infrastructure. Car, le problème, c'est effectivement où faire le plein d'un tel modèle ?
Quand nous avons pris le volant à Lyon, j'ai eu la curiosité d'interroger le GPS pour savoir où se trouvait la station H2 la plus proche.
Réponse : à 342 km à Fribourg, en Allemagne. Il est vrai que ce pays disposera de 400 stations dans moins de 10 ans. En France, c'est zéro.
Le choix de notre parcours entre Lyon et Grenoble n'était évidemment pas le fruit du hasard. Nous avons pu faire le plein à Sassenage, où Air Liquide dispose de l'infrastructure nécessaire.
Ce n'est pas plus compliqué que de faire le plein d'une voiture au GPL. Et ça ne prend que 3 mn.
Pour info, il faut savoir que le pistolet (de fabrication allemande) contient une sécurité. Un anneau à infrarouge communique avec l'orifice de remplissage du véhicule et s'assure de la compatibilité. Une fois les données échangées, le plein peut commencer.
Comme nous l'a expliqué Air Liquide, une foule de précautions ont été prises pour les stations à hydrogène. Le niveau de sécurité y est infiniment plus élevé que pour une station à essence.
Lors de l'essai, nous avons appris que le réservoir était conçu pour supporter 1500 pleins. C'est la raison pour laquelle un compteur indique au tableau de bord le nombre de remplissages.
Au niveau de la sécurité, des capteurs ont été disposés à l'intérieur du véhicule pour détecter la moindre fuite d'hydrogène. Il y a toujours une psychose incroyable autour de l'hydrogène.
Bilan de mon galop d'essai : il est clair que Hyundai a bien préparé son coup et que son véhicule est au niveau. La marque occupe le terrain afin de préparer les prochaines échéances. On y revient demain.