vendredi 29 novembre 2019

Ma balade en Mercedes EQC

A l'invitation de Mercedes, j'ai passé quelques heures au volant de l'EQC. Il s’agit d’un SUV 100 % électrique que la marque commercialise depuis peu. C’est un véhicule assez imposant de 2,5 tonnes, qui constitue la réponse de Mercedes à Tesla. Ce 4x4 reçoit deux moteurs électriques développant une puissance de plus de 400 ch (408, exactement). L’EQC en a sous le pied et on le sent à l’accélération. Il lui faut à peine 5 secondes pour aller de 0 à 100 km/h. Mais, ce SUV zéro émission s'apprécie aussi pour son confort et sa technologie.



Mon modèle d'essai était une édition 1886.C'est une façon de rendre hommage à la Benz Patent-Motorwagen, considérée comme la première voiture de l’histoire. Une réplique de cet engin à trois roues est d'ailleurs visible au Mercedes-Benz Center de Rueil. L'original est au musée de la marque à l'étoile à Stuttgart.


L'EQC marque donc le début d'une nouvelle ère. Il faut dire que ce SUV est une véritable vitrine technologique, avec bien sûr sa chaîne de traction électrique mais aussi des équipements de pointe dans le domaine du confort et de la connectivité.


Parlons d'abord du principal. Pour alimenter les deux moteurs électriques (un sur chaque essieu), Mercedes a intégré une batterie de 80 kWh. Celle-ci permet d'atteindre jusqu’à 400 km en autonomie (en fonction du style de conduite). Le rayon d'action peut être préservé grâce à l'apport du système de navigation qui va optimiser l'itinéraire en fonction du profil de la route et de la présence de bornes.


Par ailleurs, il y a un système de palettes au volant qui permet de sélectionner le degré de récupération d’énergie. Quand on a sélectionné le réglage D-- (moins moins), il suffit de lever le pied pour décélérer très fort en ville. On peut au passage se passer de la pédale de frein.


Voici au passage le menu pour la recharge sur l'écran central.


Et ici, les câbles de recharge dans le coffre. L'espace de rangement reste correct.


J’ai bien aimé aussi l’intégration des aides à la conduite. Il y a des caméras pour vous aider à déjouer les pièges du trafic urbain.


Et quand le GPS est activé, il y a même de la réalité augmentée. Vous voyez les flèches du guidage se superposer à l’écran sur l’image que renvoie la caméra de bord à l’approche d’un carrefour. C’est assez bluffant.


La voiture veille aussi aux moindres écarts. Si on mord sur la bande blanche, le volant corrige et affiche une alerte bien visible.


Sinon, on voyage dans une bulle. L'EQC est bien insonorisé. De plus, il propose des équipements plutôt sypa, comme des sièges massants et tout un programme (Energizing) qui permet de bénéficier d'ambiances olfactives et lumineuses, en plus de la clim'. Mercos a aussi prévu un système audio surround Burmeister avec 13 HP.


Du côté de la connectivité, on peut piloter l'écran central en mode tactile en allant directement dessus. Il y a sinon un pavé tactile entre les sièges et la commande vocale. J'ai actionné cette dernière sans penser à dire "Hey Mercedes", c'est ballot. Elle ne s'en est pas offusquée et a bien compris l'itinéraire que je demandais. Le site de la marque précise qu'on peut demander à l'assistant vocal de recharger la la batterie jusqu'à 85 % par exemple. On peut aussi demander l'autonomie restante (qui est cela dit affichée sur le tableau de bord).


Bien équipé et confortable, vif à la reprise quand il le faut, le Mercedes EQC est un très joli jouet. Mais, on est clairement dans le luxe. Le tarif de base commence à près de 80 000 euros. Il y aura à terme d'autres modèles. La marque annonce l’EQB, un SUV électrique plus compact pour 2021. D’ici 2025, il y aura dix voitures électriques au catalogue.