En ce jeudi matin, je serai au siège de Bosch France, à Saint-Ouen près de Paris, dans le cadre d'un Symposium sur la qualité de l'air. J'y anime les tables rondes. Le groupe a décidé de prendre la parole pour évoquer sa stratégie. Il va d'une part réaffirmer sa volonté d'être neutre en carbone dès 2020 (avec 30 ans d'avance sur les ambitions de la COP21) et donner sa vision de la mobilité de demain. Si l'image de Bosch est liée au Diesel, l'équipementier est aussi un acteur clé de l'électromobilité. Et il pense que demain il n'y aura pas une mais des solutions pour réduire l'empreinte CO2.
Ce sera l'objet d'une table ronde spécifique sur la mobilité. Il sera d'ailleurs question d'immissions (on appelle ainsi la concentration des polluants dans l’air ambiant). Le panel sera constitué de la PFA (Plateforme de la filière automobile), de la FIEV, de Bosch, d'Umicore et du CNPA.
Sans dévoiler la teneur des discussions, il paraît évident que le moteur thermique ne va pas disparaître du jour au lendemain. Il peut encore brûler du gaz naturel et pourquoi pas des carburants synthétiques (e-fuels) produits à partir de sources renouvelables. Ce moteur peut aussi jouer le rôle d'un range extender sur des véhicules électriques.
Quant au véhicule électrique, justement, il y a le sempiternel débat autour de la batterie et de la pile à combustible. Pour sa part, Bosch n'a pas souhaité se positionner sur les cellules. Le groupe mise davantage sur la PAC, en partenariat avec Powercell. Pour le reste, il est en position de force sur la chaîne de traction électrique.
Acteur global, Bosch souhaite montrer à travers cet événement qu'il se préoccupe de l'environnement. Non seulement, l'équipementier s'implique dans les motorisations plus propres et la mobilité (scooters électriques en libre-service), mais il met aussi son expertise au service des villes pour la mesure de la qualité de l'air.