Formule E : une saison sous haute tension

Le championnat de Formule E a repris avec la première course de la saison à Diriyah, en Arabie Saoudite. Et c'est un triplé allemand, puisqu'Audi (via l'écurie Virgin), Porsche et Mercedes terminent aux trois premières places. 12 écuries sont engagées pour cette 6e saison, avec pas moins de neuf constructeurs différents. Parmi eux, on retrouve DS (champion en titre), Audi, Nissan, BMW, Mahindra, Jaguar, Mercedes, Penske, Nio et Porsche. La marque de voiture de sport vient de rejoindre le championnat, au moment où elle sort sa Taycan. Idem pour la firme à l'étoile, qui peut ainsi valoriser son SUV électrique, l'EQC.

Le championnat gagne en notoriété, avec de plus en plus de marques. Par ailleurs, il attire aussi des pilotes renommés. L'homme à suivre est un français, le double champion en titre Jean-Eric Vergne (DS), passé par la F1 et Le Mans. Mais, il y a aussi le double vainqueur en titre des 24 Heures du Mans Sébastien Buemi (Nissan), et pas mal d'anciens pilotes de F1 dont Brendon Hartley (Dragon Racing, également vainqueur du Mans en 2017), Stoffel Vandoorne (Mercedes), Felipe Massa (Venturi), Jérôme D'Ambrioso et Pascal Wehrlein (Mahindra), ou encore Lucas Di Grassi (Audi).

La FE est aussi devenue un débouché pour les jeunes pilotes, qui peuvent se frotter à un championnat plus ouvert, avant de monter en F1. Sur la grille, ils peuvent prendre le volant de monoplaces de 900 kg, équipées de batteries et de moteurs électriques. Elles développent entre 270 et 340 chevaux selon les modes de fonctionnement.

A noter que 14 e-Prix sont prévus. Celui de Paris se tiendra le 18 avril 2020.