jeudi 7 février 2019

Phase IV : les pôles de compétitivité sur l'auto tous confirmés

Créés il y a plus de 10 ans, les pôles de compétitivité ont contribué à rendre la recherche plus efficace, en mettant en réseau la recherche académique, les PME et les grands groupes. Depuis le début de l'aventure, certains ont disparu, absorbés par de plus gros (Mov'eo a absorbé l'ex-pôle MTA spécialisé dans l'hybride en Poitou-Charentes). D'autres ont changé de nom (LUTB, spécialisé dans les bus et les camions qui est devenu CARA en région Auvergne-Rhône-Alpes). Entrés dans la phase IV, les pôles doivent plus que jamais faire la preuve de leur efficacité. Le gouvernement a retenu 48 dossiers* sur les 56 qui lui avaient été soumis. Les 4 pôles dédiés à l'automobile font partie du lot et sont donc labellisés pour la période 2019-2022.


Ces pôles sont par ordre alphabétique : CARA (solutions de mobilité pour le transport de personnes et de marchandises) ; ID4CAR (matériaux, intelligence des systèmes embarquée, TIC dédiées à la mobilité, architecture des véhicules) ; Mov'eo (véhicule connecté et autonome, ADAS, numérique, solutions de mobilité) ; le pôle Véhicule du Futur (électrification, hydrogène, transports intelligents et depuis peu compétition automobile).

Il est à noter que le pôle System@tic sur les systèmes embarqués a intégré le pôle Optics Valley de la région parisienne sur l'optique. Un rapprochement assez logique.

De toute façon, les pôles appliquent une logique de travail en réseau et de complémentarité. En fonction des projets, ils vont chercher des compétences dans d'autres domaines et souvient bien au-delà de leur zone géographique.

Quant aux pôles de l'automobile, ils exposent en commun sur les salons. Il faut savoir également qu'ils sont rattachés à la PFA (Plateforme de la Filière Automobile) et sont impliqués dans sa gouvernance.

*8 pôles sont en sursis et ont été prolongés pour 1 an.