En ce 1er juillet, le baromètre mensuel du CCFA permet de comparer les différentes énergies, d'un semestre sur l'autre. Force est de constater que, malgré le Diesel bashing (47,9 % sur 6 mois, contre 52,8 sur le semestre d'avant) et donc la remontée mécanique de l'essence (43,36 % contre 47,37 %), il n'y a toujours pas de décollage de l'électrique. Sa part de marché est passée de 1,12 à 1,19 % avec 13 553 modèles vendus. Et ce, alors que les incitations restent élevées et que l'offre est aujourd'hui abondante.
Le véritable enseignement est que l'électrification dans son ensemble progresse, mais lentement. Ainsi, l'hybride a vu sa part passer de 2,65 à 3,47 %. Et au sein de cette famille, l'hybride rechargeable (pourtant beaucoup moins aidé) a enregistré lui aussi une hausse (0,43 % de PDM, contre 0,35 auparavant) avec 4900 immats. Cela veut quand même dire que l'hybride plug in représente 36 % des volumes de modèles rechargeables vendus sur le marché français. Ce qui est quand même considérable. Rappelons que ce segment de marché est déserté par les constructeurs français et que ce sera encore le cas pendant au moins deux ans.
Pour le reste, on est dans le néant intersidéral : 0,03 % pour le Superéthanol (313 immats), 0,02 % pour les modèles à bicarburation (GPL + GNV). Il s'est vendu par ailleurs 13 véhicules 100 % GNV, contre 5 pendant le semestre 2016.