Au cours de la journée passée hier à Boxberg, au centre de recherche de Bosch, j'ai vu et ai pu tester pas mal de choses, en particulier dans le domaine de la conduite automatisée. Quoi que puissent penser les sceptiques, la technologie continue de progresser et il nous a été donné de tester plusieurs approches, du système de détection avec freinage automatique jusqu'à la prise en charge totale de la conduite.
En ce qui concerne les aides à la conduite, nous avons pu tester deux nouveautés. La première est la détection des cyclistes, avec freinage automatique dans la foulée. Le système est efficace jusqu'à 30 km/h. Ce dispositif entre dans la grille de notation d'EuroNCAP à compter de 2018.
La seconde est un système qui analyse le danger aux intersections. Si vous voulez tourner à gauche, mais qu'un véhicule arrive en face et que l'électronique de bord considère que vous courez un danger, le dispositif enclenche un freinage d'urgence et vous empêche d'avancer. Radical, mais efficace.
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Comme il y a deux ans, il m'a été donné de rouler dans une Tesla automatisée. Il s'agit d'une Model S entièrement revue par Bosch au niveau de la connectique, des capteurs (avec des lidars) et de l'IHM. C'était pour une démo de conduite autonome de niveau 3. Sur un circuit intérieur, la voiture a pu évoluer pendant quelques centaines de mètres en mode automatique.
La Tesla est capable de se ranger sur le côté et de se garer si le conducteur n'est pas en mesure de reprendre les commandes (fonction proposée par VW sur l'Arteon aujourd'hui). Elle est équipée d'une caméra qui scrute le visage du conducteur et analyse son degré de concentration. Rien de très spectaculaire dans la démo (pour quelqu'un qui a déjà vu beaucoup de démos de ce genre), mais une fluidité très appréciable.
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Pendant la conférence de presse, et alors que des journalistes faisaient référence à Tesla et son choix technologique différent, Bosch a pris soin de préciser qu'il ne commentait que ce que lui proposait aux constructeurs (sous-entendu, eux c'est eux, nous c'est nous).
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La conduite autonome était aussi illustrée par un démonstrateur statique et par une démo en mode réalité augmentée.
Préfigurant ce que l'on verra peut-être rouler d'ici 2030, et peut-être même avant, la superbe F015 Luxury in Motion était présente à Boxberg. C'est une voiture que j'avais eu le privilège de voir au CES de Las Vegas. J'ai pu à nouveau m'asseoir dedans et savourer le confort de ce véhicule, qui offre la possibilité de se glisser dans un siège qui tourne le dos au volant.
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Dans un autre domaine, celui du camion, Bosch a présenté le concept Vision X. En dehors du look futuriste, il s'agit d'un avant-goût de ce qui attend le monde du transport dans les 10 ans à venir. Le camion du futur sera hyper connecté (avec un lien avec le Cloud) et bien sûr autonome.
La démo permet de simuler l'identification du chauffeur, la réception d'une commande, le guidage vers le point de livraison et de la conduite autonome au passage, avec une mise en convoi sur l'autoroute. Techniquement, on sait faire, mais il y a encore bien des points à régler par rapport aux standards et aux questions d'assurance.
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En tout cas, le futur s'annonce passionnant.
