Confirmant les informations parues dans la presse japonaise, le constructeur annonce la création d'une coentreprise interne qui sera chargée du développement de véhicules électriques. Il s’agira d’une entité virtuelle composée de quatre personnes issues respectivement de Toyota Industries Corporation, Aisin Seiki, Denso Corporation et TMC. Elle verra le jour en décembre prochain et puisera dans le savoir-faire technologique et les moyens du Groupe Toyota.
Rappelons que le japonais ne part pas de zéro. Il a déjà fait des véhicules électriques, (dont le Rav4 EV avec Tesla aux USA, qui n'a pas eu grand succès) et dispose grâce à l'hybride d'une grande connaissance de l'électrification.
Dans la mesure où les législations antipollution se durcissent rapidement pour favoriser l’usage des véhicules zéro émission, il est apparu indispensable d’avoir une gamme intégrant aussi des véhicules électriques à batterie. C'est pourquoi Toyota se dote d'une structure qui lui permettra de commercialiser rapidement des VE.
Pour autant, le groupe ne renonce pas à la pile à combustible. En termes d’autonomie et de temps de ravitaillement notamment, un modèle comme la Mirai offre une commodité comparable à celle des véhicules à essence actuels. D'autre part, Toyota entend bien appliquer la technologie à d'autres types de véhicules. Ce sera le cas dès 2017 sur des bus. La marque a aussi annoncé en marge du salon de Los Angeles des tests avec des camions en Californie.
Les soi disant experts qui annonçaient la fin de l'hydrogène en sont quittes pour se faire casser les petites pattes arrière.