Dans un dossier réalisé par le CCFA, on apprend que le développement de l’électromobilité favorise la naissance de start-up, qui émergent à la fois en Asie (avec notamment NextEv ou China Future Mobility), aux Etats-Unis (Faraday Future, Atieva), mais aussi en Europe. Parmi ces jeunes pousses européennes, certaines proposent des services de mobilité et d’autres prévoient de produire des voitures électriques à un coût compétitif. Par exemple, l’entreprise néerlandaise Firma Amber Mobility va proposer son modèle Amber One sur le marché de l’autopartage.
Ce modèle affiche une autonomie de 400 km et atteint 150 km/h. Les premiers prototypes circuleront dès 2017 et la production en série débutera en 2018. La start-up prévoit en premier lieu de proposer sa voiture électrique en autopartage à Eindhoven (Pays-Bas) et dans quelques villes allemandes, pour un coût de 33 euros par semaine.
De son côté, la start-up danois Spiri propose un autre concept de mobilité partagée. Les conducteurs de son modèle v0.1 pourront utiliser la voiture quasiment gratuitement, à condition de prendre jusqu’à 3 passagers qui se seront inscrits via une application spécifique. Pour ces passagers, le coût du trajet devrait être équivalent au prix d’un ticket de bus. La voiture électrique de Spiri affiche une autonomie de 320 km.
Le service sera mis en place en premier lieu à Berlin et à Copenhague et sera étendu à d’autres villes allemandes en 2018 et 2019.
Enfin, la start-up allemande Sono Motors a levé plus de 200 000 euros via un financement participatif. Avec cette somme, l’entreprise va construire un prototype de voiture électrique, baptisé Sion. Grâce à des cellules photovoltaïques, ce modèle pourra se recharger lui-même (tout du moins partiellement). L’énergie solaire permettrait de gagner 30 km d’autonomie par jour.
La production doit débuter dès 2018 et la Sion ne devrait coûter que 12 000 euros (plus le coût des batteries).