Les Echos ont interrogé le français Français Didier Leroy* (57 ans), l’un des six vice-présidents exécutifs du groupe. Cet ancien dirigeant de Toyota Europe, qui a travaillé notamment chez Renault, a livré au quotidien économique sa vision de l'avenir. Ce que j'en ai retenu ? "Notre priorité est plutôt de réfléchir sur le temps long, d’imaginer ce que sera Toyota dans vingt ou trente ans. Et par là même, la mobilité de demain", indique M. Leroy.
"Nous n’avons pas forcément la réponse ! Entre la voiture autonome, l’auto-partage, les différentes technologies de baisse des émissions... Tout le monde cherche le modèle de demain. Toyota est présent sur l’ensemble des sujets".
Sur les énergies : "Nous croyons beaucoup à l’avenir de l’hydrogène et les débuts prometteurs de notre Mirai nous confortent dans cette vision. En milieu urbain, nous maîtrisons la technologie électrique – nous expérimentons le sujet à Grenoble avec iRoad. Nous sommes également pionniers dans l’hybride et nous allons développer le ’ plug-in’ hybride avec d’autres modèles qui intégreront la technologie".
Les accords : "Nous avons ouvert notre portefeuille de 5.600 brevets sur l’hydrogène. Nous avons signé en mai un accord avec Mazda, ouvrant la voie à de multiples sujets potentiels. Enfin, nous poursuivons notre collaboration avec BMW, ainsi qu’avec PSA dans les petites voitures et les utilitaires".
Quant à la voiture automatisée : "Nous discutons avec tout le monde, Apple et Google compris. C’est un sujet stratégique, où les risques de voir émerger de nouveaux acteurs existent".
*Que j'ai déjà rencontré et qui a dirigé l'usine de Valenciennes. Quel parcours !