Les nouvelles générations de Model S reçoivent en effet une caméra frontale à l’avant, un radar sous la calandre et une douzaine de capteurs à ultrasons répartis autour du véhicule. Les fonctions d’aide à la conduite viennent s’ajouter au fur et à mesure de l’arrivée des mises à jour.
La version 6.2 permet ainsi de bénéficier du régulateur de vitesse adaptatif, du freinage automatique d’urgence et de l’alerte de sortie de voie.
J’ai pu tester le régulateur intelligent sur l’A86. Il ralentit en douceur la voiture et gère la décélération jusqu’à l’arrêt complet en cas de bouchon, pour redémarrer tout aussi progressivement quand le trafic reprend. Un bon plan pour ceux qui habitent en région parisienne.
L’alerte de sortie de voie se manifeste par un signal sonore, identique au roulage sur une bande d’arrêt d’urgence avec protubérances. A la longue, ça lasse un peu. Mais, on peut choisir de désactiver l’alerte. La Tesla S propose aussi dès aujourd’hui l’anti angle mort (que je n’ai pas spécialement remarqué, il se manifeste par des signaux lumineux autour du compteur) et la reconnaissance des panneaux (toujours utile pour savoir la limite de vitesse en vigueur). Une prochaine mise à jour, annoncée par « Elon » (comprendre Elon Musk, le PDG de Tesla), apportera d’autres évolutions dont le contrôle automatique de la direction sur l'autoroute.
L’avantage sur cette voiture, c’est qu’on peut la configurer comme on veut. C’est du véritable tuning électronique.
J’en profite pour vous montrer une petite astuce. En entrant le code 007 (la fenêtre apparaît après un appui long sur la lettre T de Tesla sur la tablette), on fait apparaître sur l’écran la Lotus Esprit amphibie de James Bond. Un clin d’œil à cette star du cinéma que s’est offert Elon Musk, le big boss. Et on peut la configurer aussi. Des vrais gamins, ces californiens.
Dans un prochain post, je parlerai de la connectivité.
