Bosch a décidé en effet de renommer ses techniques automobiles en solutions de mobilité, avec une division qui porte désormais cette appellation et qui regroupe toutes les compétences autour de l'électrification, la connectivité et l'automatisation de la conduite.
A propos de l'électrification, Bosch relie par exemple 80 % des points de charge en Allemagne par des services informatiques. Cela permet par exemple de proposer un service de paiement par Pay Pal (Charge & Pay pour Mercedes).
Sur la connectivité, il est possible de faire le lien avec les applications liées à la maison intelligente (un domaine où Bosch est de plus en plus actif). La voiture pourrait aussi permettre de réserver une place de parking. Bosch travaille par exemple sur le projet Monaco 3.0 sur la thématique des smart cities et de l'Internet des objets.
Plus globalement, la voiture autonome va pouvoir tout au long de l'itinéraire tenir compte de l'autonomie (carburant, électricité) et planifier le plein ainsi que l'arrivée au parking, en plus de la gestion de la direction, du frein et du moteur. Et bien sûr, les voitures vont mutuellement se prévenir des bouchons, échangeant par ailleurs des données (grâce à l'ESP) sur les zones où la route peut être glissante.
L'équipementier estime que la mobilité du futur ne passe pas nécessairement par la voiture. Elle sera en effet compléter par d'autres modes de transport. Le projet pilote Stuttgart Services a par exemple pour vocation d'interconnecter l'autopartage de voitures, le vélo en libre-service, le train et le bus au moyen d'une seule carte à puce. Une puce qui pourrait par ailleurs servir de pass pour entrer dans les piscines et les bibliothèques.
Demain, je parlerai plus spécifiquement de l'automatisation de la conduite : un domaine stratégique.
