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Un exploit qui s'appuie sur une déjà longue expérience de l'automatisation, avec par exemple la montée de Pikes Peak, réalisée en 2010 avec une TTS en mode autonome. Audi revient sur ce savoir-faire unique.
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Pour la RS7 Piloted driving, la marque aux anneaux a affiné un peu la technologie.
La voiture utilise des données GPS dont le signal a été corrigé, et qui sont transmises par Wi-Fi (au standard automobile) et par de la radio haute fréquence. A bord, des caméras 3 D filment la route, ce qui permet au calculateur de bord de comparer le tracé de la piste par rapport aux données graphiques qui sont stockées dans le véhicule. C'est pour cela que la précision de conduite atteint l'échelle du centimètre.
Dotée d'une boîte Tiptronic à 8 vitesses et d'une direction électromagnétique, la RS7 est poussée à la limite et de manière automatisée. Elle freine à fond à une pression de 1,3 G et exerce une force de 1,1 G en accélération latérale à la sortie des virages. L'exercice du circuit est sans appel, car l'erreur n'est pas tolérée dans les situations critiques.
Sur piste comme sur route, Audi continue de progresser avec le concours du groupe Volkswagen, de son laboratoire ERL (Electronics Research Laboratory) et des chercheurs de l'Université de Stanford en Californie. De quoi permettre au Dr Hackenberg, patron de la recherche de la marque aux anneaux, d'envisager l'avenir avec confiance.
Pour terminer, un petit bonus. Voici la RS7 autonome qui part à l'assaut de l'un des pilotes des 24 h du Mans.
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Et pour l'année prochaine, on parie sur une course entre voitures autonomes avec le concours de BMW et Mercedes ?
*Où Audi a remporté le titre des constructeurs lors de la finale.
