Voici déjà une vidéo pour expliquer le concept :
Le design est le premier critère de choix, évidemment. Et tout au long de notre parcours, aux alentours d'Amsterdam, la voiture a été remarquée. Mais, la C4 Cactus n'a pas seulement un look. Elle innove sur plusieurs points, avec des équipements en plus... ou en moins.
Ce qu’elle apporte en plus :
Les incroyables « airbumps ». Ces protections en plastique, qui renferment des bulles d’air, sont destinées à atténuer les chocs du quotidien comme les coups de portières et les coups de caddie. Elles ont été conçues en TPU (Thermoplastique Poly Urétane), un matériau utilisé pour la première fois à l'extérieur d'un véhicule et développé avec l'aide de BASF. Ces « tablettes de chocolat » résistent aux UV, aux rayures et reprennent leur forme initiale.
Plus d'explications ici en vidéo :
Et en plus, c’est joli. Les air bumps participent au design, grâce à plusieurs teintes qui viennent se combiner avec celles de la carrosserie.
Une assise en forme de sofa. Les deux sièges de l’avant peuvent être réunis et on s’y sent bien. C’est confortable sans pour autant avoir la mollesse d’un fauteuil.
Des poignées en forme de sangles, inspirées de la bagagerie. Elles sont solides et inspirent confiance.
Ce qu’elle retire :
Le tableau de bord est remplacé par un écran numérique, placé dans l'axe de vision. Ce n’est pas une première en soi (BMW l’a fait sur la i3), mais c’est un choix intelligent. A quoi ça sert d’avoir un compte-tours et une aiguille pour la vitesse ?
L’interface est 100 % digitale avec un deuxième écran tactile de 7 pouces qui regroupe la climatisation, les médias, la navigation, le paramétrage du véhicule, le téléphone, les services connectés et les aides à la conduite. Certains de mes confrères trouvent que cela fait pièce rapportée. Ce n'est pas mon opinion.
L’airbag passager disparaît… de la planche de bord. Pour libérer de la place (en offrant une plus grande boîte à gants), il a été placé au niveau du pavillon de toit. Cet "airbag in roof" a été développé par TRW.
Citroën élimine également le levier de vitesses sur les versions à boîte pilotée ETG. Un ensemble de trois touches (D, N et R) permet de sélectionner le rapport souhaité. Il a pour nom Easy Push. A noter que des palettes sont présentes au volant pour activer le mode séquentiel.
Les technos plus pratiques :
Le Magic Wash : comme chez Mercedes, les buses sont directement montées sur le balai d’essuie-glaces pour économiser sur le liquide lave-glaces et améliorer par ailleurs la visibilité.
Le toit vitré à haute protection thermique. Grâce à un traitement du verre similaire à celui de lunettes de soleil de catégorie 4, il n’est pas nécessaire d’avoir un occulteur. Cela permet de gagner du poids et d’offrir plus de garde au toit.
Et d’autres plus conventionnelles, sans pour autant être futiles : l’aide au démarrage en côte, l’éclairage statique d’intersection, le Park Assist, la caméra de recul et l’appel d’urgence.
Des coûts en baisse :
Par rapport à une berline compacte, la C4 Cactus réduit les couts d’utilisation de 20 %. Grâce à un effort d’allègement qui a permis d’économiser 200 kg, par un choix de matériaux (aciers à très haute élasticité, aluminium pour le capot et les poutres) et de pièces (vitres arrière entrebaillantes, banquette arrière d’un seul bloc), la marque a pu jouer sur la performance énergétique (82 g pour le diesel, 98 g pour l’essence) et la limitation de la consommation de pièces d’usure.
Autre bon point : la réduction des coûts de réparation avec les airbumps.
.JPG)
Par ailleurs, Citroën va jusqu’à proposer des modes de consommation calqués sur la téléphonie, avec au choix une tarification au forfait (avec assurance et contrat d’entretien) ou ajustée au km.
Retrouver l'album photo de l'essai de la C4 Cactus : https://s.joomeo.com/53bc315fd6db2
