D'abord, un mot sur l'Astra, qui est née… en 1936 et qui s'appelait avant la Kadett. Bon, la compacte by Opel a été vendue au total à 25 millions d'exemplaires, dont 14 sous le nom Astra. La dernière version en date remontait à 2015.
La nouvelle version étrenne des moteurs développés en interne. Il ne s'agit pas de blocs PSA. Opel propose des moteurs 3 cylindres à la fois essence (1,2 L et 1,4 L) et Diesel (1,5 L). Ce dernier abaisse d'ailleurs les rejets de CO2 à 90 g (en version 105 ch) et 92 g (en version 122 ch, qui est couplée par ailleurs à une boîte automatique à 9 rapports). Le 3 cylindres Diesel, c'est quand même une solution plutôt atypique.
En essence, les émissions se limitent à 99 g. Ces valeurs s'expliquent par un travail sur l'allègement et la réduction des frictions, entre autres. Il y a aussi quelques raffinements dont une pompe à eau électrique sur le 1,4 L, et un système prédictif qui permet de proposer des reprises au meilleur régime. Le Diesel a un turbo à commande électrique. Mais le plus gros effort a porté sur l'aéro avec un coefficient de traînée de 0,26.
Au global, la nouvelle Astra réduit le CO2 de 21 %.
L'innovation vient aussi des aides à la conduite. L'Astra a un système de freinage automatique d'urgence qui prend en compte la détection des piétons. Le processeur de la caméra avant est par ailleurs plus puissant. On remarquera aussi que le tableau de bord est digital (avec un écran de 8 pouces) pour plus de lisibilité.
Au niveau de la sécurité; l'un des points forts reste l'éclairage matriciel à LED. Il permet d'apporter plus de lumière sans éblouir. Il n'y a pas d'évolution majeure pour ce système, qui équipera par ailleurs la petite Corsa.
J'ai pu apprécier par ailleurs le comportement routier de l'Astra. Les ingénieurs ont revu la suspension et la direction pour rendre l'auto plus réactive.
Par contre, ce qui change, c'est l'ambiance à bord. L'Astra accueille un écran plus moderne, qui centralise le multimédia et la navigation (connectée). L'écran affiche également si le portable est en charge (grâce à un système d'induction).
La navigation a fait des progrès, comme peut le voir ici au niveau de l'affichage. La voiture permet aussi de se connecter à CarPlay et Android Auto.
J'ai été surpris par la caméra de recul. L'image qu'elle renvoie est en haute définition, comme sur les Tesla. C'est plutôt utile.
Au global, une Astra plutôt agréable à conduire et qui se renouvelle en profondeur. Opel sera vraiment en position de force au salon de Francfort avec ce modèle et la nouvelle Corsa.
