A l'occasion des RIVE 2019, j'ai eu dans une de mes tables rondes un entrepreneur qui est venu présenter deux innovations : une bâche solaire et une borne de recharge alimentée par de l'éolien et de l'énergie solaire. Elles sont portées par la société APCV et s'appuient sur un film photovoltaïque réalisée par la société nantaise Armor.
Cette dernière est réputée. J'en ai entendu parler plusieurs fois. D'ailleurs, son film organique (Asca) sert aussi bien pour des bâtiments que pour des solutions nomades (chargeurs pour smartphones) que pour du mobilier urbain. C'est un produit fin, léger et flexible. Ce produit est né de 7 ans de recherche, en partenariat avec le CEA et l'INES. Il ne contient ni métaux rares, ni produits toxiques.
La première idée est d'utiliser ce film en lien avec une bâche. Vous allez me dire, pourquoi une bâche ? Elle a été conçue pour protéger les voitures des déjections d'oiseaux (les salissures n'adhèrent pas, grâce à un tissu de type nanosphère. Et cela permet d'économiser de l'eau, notamment pour les pays en voie de développement. Et l'objectif d'APCV est donc d'ajouter un film photovoltaïque sur cette bâche et de récupérer ainsi de l'énergie solaire pendant que la voiture est stationnée. Il serait possible de récupérer de 2à à 25 km par jour, soit 8000 km par an.
Voir la vidéo.
L'autre projet concerne une station de recharge. ACPV souhaiterait déployer de mini éoliennes et apposer des film photovoltaÏques à la façon d'une ombrière. Le point fort est que le film peut être teinté de façon personnalisé.
A noter qu'ACPV soutient également Gazelle Tech. Cette société bordelaise, que je connais aussi, a conçu un châssis en matériaux composites qui permet de réduire à 700 kg le poids du véhicule. Et du coup, sa consommation est abaissée de 40 %. En version électrique, sa consommation est aussi inférieure à un VE classique.
Avec la bâche solaire dont je parlais plus haut, la Gazelle serait encore plus frugale.