Faurecia veut y développer des réservoirs à haute pression de nouvelle génération, plus performants et légers. Prévu pour être opérationnel d’ici le deuxième trimestre 2020, ce centre d’expertise représente un investissement total d’environ 25 millions d’euros, dont 4,9 millions d’euros de subventions accordées par la Région.
Celle-ci y voit la reconnaissance de son écosystème de l'hydrogène, avec la présence sur Belfort de l'UTBM et du FC LAB. C'est aussi une bonne nouvelle pour le pôle de compétitivité Véhicule du Futur, qui est le premier du secteur automobile à pousser en faveur de cette forme d'énergie.
L'implantation de ce centre d’expertise sur les réservoirs à hydrogène en France "est une étape clé dans la stratégie de Faurecia de devenir un leader mondial de systèmes de pile à combustible", explique Christophe Schmitt Vice-président Exécutif de l'activité Clean Mobility. "Cette technologie, parfaitement adaptée aux segments des véhicules utilitaires et poids lourds, jouera un rôle important dans la mobilité zéro émission", souligne-il.
Au-delà de l'annonce, on remarquera que la filière hydrogène se met en place en France. Michelin d'un côté, Faurecia de l'autre : les grands noms de l'industrie veulent passer à l'échelle. Le thème de l'emploi et de l'impact industriel des énergies alternatives sera au coeur d'une des tables rondes des RIVE 2019 que j'aurai le privilège d'animer cette semaine. Et cette actualité sera certainement aussi commentée, lors des journées de l'hydrogène dans les territoires, les 10 et 11 juillet à Marseille.
