En dehors des solutions qu'il développe sous le capot, dont des moteurs (essence et Diesel) moins polluants, et un disque de freinage qui retient les particules, l'équipementier automobile entend s'attaquer aussi à la pollution atmosphérique par une meilleure connaissance de ses causes. Il a par exemple développé des capteurs qui permettent de mesurer les interactions avec les températures, le vent et le rayonnement solaire. L'objectif est de pouvoir dresser une cartographie en temps réel avec l'origine de la pollution. De telles stations compactes sont en cours de déploiement à Stuttgart, Paris et Marseille.
Bosch est par ailleurs en contact avec une centaine de villes et de régions dans le monde pour les conseiller sur la qualité de l'air. Il leur propose son expertise en matière d'analyse de données. En se basant sur le trafic et les capacités d'accélération et de freinage des voitures, le groupe peut faire des recommandations sur la circulation. Par exemple, il serait possible de réduire de 20 % la pollution à Stuttgart en maintenant la fluidité du trafic. Une évidence que les maires des grandes villes s'emploient à combattre en faisant tout le contraire....
L'équipementier va aussi au-delà de son rôle de fournisseur de technologies. Il a ainsi développé une application de calcul d'itinéraires intermodal et se positionne aussi sur le scooter électrique en partage (avec sa filiale COUP).
Autant de concepts qui seront présentés au salon de Francfort, en septembre.