La feuille de route* fixe un cap. La volonté est d'accompagner les évolutions technologiques par des mesures réglementaires et juridiques, et avec pour objectif de développer des services de mobilité utiles pour la société. C'est un domaine stratégique et prioritaire, d'où la présence de plusieurs ministres : Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie et des Finances, d'Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports, et de Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé du Numérique.
Ayant eu le privilège d'animer les tables rondes qui précédaient le point presse, devant de nombreux représentants de la filière (250 invités environ), je peux témoigner qu'il règne un esprit "Equipe de France" autour de la thématique du véhicule autonome. Loin des clichés du "tout voiture" versus le "tout transport en commun", l'approche française se distingue par son ouverture sur le transport public, la mobilité partagée et même le fret. C'est une spécificité que salue la Commission Européenne, qui va présenter sa stratégie pour l'ensemble du continent le 17 mai, quelques jours plus tard.
Je me réjouis d'avance de voir qu'après le projet SCOOP, la France prend résolument le virage de la mobilité connectée. Plus de détails à suivre dans la journée.
Et les collectivités ont envie d'accompagner le mouvement. Si des expérimentations ont lieu partout en France, la région Ile de France est prête à investir 100 millions d'euros, aux côtés de l'Etat, pour préparer les futures infrastructures connectées (A1, A6, A4, A13), capables d'accueillir des navettes sans conducteur. Valérie Pécresse, qui est venue faire un discours en conclusion, a répété ce qu'elle avait déjà annoncé la veille dans le JDD.
Voir le diaporama.
*Ce rapport a pour nom "Développement des véhicules autonomes : orientations stratégiques pour l’action publique".