Navya est née sur les cendres d'Induct, une PME qui a elle-même capitalisé sur le savoir-faire de l'INRIA. Ce que l'on peut dire, c'est que les effectifs de la société croissent beaucoup (la R&D sur Paris, l'opérationnel à Lyon). L'objectif est de vendre 25 navettes cette année.
Le partenariat avec Transdev autour de la centrale de Civaux pourrait déclencher d'autres ventes. La PME lyonnaise pourrait intéresser des aéroports, comme celui de Zaventem près de Bruxelles.
Mais, il y a aussi des expérimentations qui se préparent en centre-ville. C'est le cas dans la ville de Sion, en Suisse. En France, deux grandes villes sont d'ores et déjà candidates, dont Lyon qui abrite le siège de l'entreprise. Il y a un enjeu de réduction de la pollution.
Par ailleurs, Navya regarde du côté des Etats-Unis. Un test est prévu en Californie sur le site de GoStation (une ancienne base navale). La société s'intéresse également à la région d'Ann Arbor près de Detroit, où a été aménagé le site de test M-City. Le coeur balance entre la côte ouest, patrie des Google and co, et la côte est. Mais, l'Asie est aussi un continent porteur pour ce type de véhicule.
Pour une fois que le made in France est en situation de monopole, profitons-en.