Après l'Allemagne et les Etats-Unis, c'est au tour du Japon d'accueillir des prototypes du premier équipementier mondial pour des tests de véhicule autonome. Des ingénieurs ont commencé à travailler sur des voies rapides à Tohoku et Tomei (respectivement dans les préfectures de Tochigi et Kanagawa), ainsi que sur les pistes de Shiobara et Memanbetsu. Ils vont y engranger l'expérience nécessaire pour fiabiliser les composants qui seront intégrés dans les modèles de série.
Parce qu'on y conduit avec le volant à droite, et que la circulation y est complexe, le choix de ce pays est assez évident. Tout comme en Amérique et en Allemagne, le test vise à éprouver la future fonction Highway Pilot qui permettra d'assister partiellement le conducteur à l'horizon 2020.
Ce ne sont pas moins de 2500 personnes qui travaillent chez Bosch sur la conduite automatisée, et qui échangent sur trois continents à présent. Mais, il n'y a pas que la technique. Les développements tiennent compte de l'évolution de la législation, d'une part pour les autorisations sur route ouverte, mais aussi pour l'intégration des technologies. A ce propos, la convention de Vienne va être amendée, avec l'entrée en vigueur le 23 avril d'amendements qui autorisent des systèmes que le conducteur peut contrôler et désactiver. Par ailleurs, le groupe R79 qui travaille sur la réglementation au sein des Nations Unies autorise la direction automatisée dès lors que la vitesse ne dépasse pas 10 km/h.
Cela veut donc dire que le véhicule totalement autonome n'est pas encore pour demain matin.