Avec la montée en puissance des normes antipollution, comme Euro 7 en 2020 avec une limite de 95 g de CO2 par km, les constructeurs automobiles doivent travailler d'arrache-pied pour améliorer l'efficacité énergétique. L'un des éléments à prendre en compte est sans conteste le turbo, qui permet de réduire la consommation de 40 % dans le diesel et de 20 % avec l'essence. Ceci est tellement vrai qu'un acteur de référence comme Honeywell prévoit qu'en 2020, 70 % des véhicules légers vendus dans le monde adopteront la technologie turbo. La proportion sera de 75 % dès 2014 en Europe, où 50 % des moteurs sont déjà équipés.
En conséquence, on devrait voir de plus en plus de véhicules adopter le turbo diesel, et ce dans le monde entier. Il s'agira bien sûr de moteurs diesel de dernière génération et filtrés. Dans le même temps, on verra aussi se développer des versions essence à injection directe couplés à un turbo. Dans les deux cas, il s'agita de moteurs plus petits (downsizing), le turbo permettant justement de pallier la réduction de la taille par de la performance et de la reprise.
L'Amérique du Nord présente un fort potentiel, en raison des normes CAFE qui imposent une réduction de la consommation de 40 % d'ici 2016. Honeywell s'attend aussi à une forte demande en Asie, et notamment en Chine. L'Inde sera pour sa part servie avec un micro turbo, destiné à équiper la version diesel de la Tata Nano.