Le campus s'étend sur 5000 m2 et regroupe environ 80 personnes de Bosch Engineering. Ces ingénieurs travaillent notamment dans le secteur de l'automobile (environnement moteur, compétition automobile, voiture autonome) et les objets connectés. Comme on peut le voir, il est possible de tenir des réunions en toute confidentialité dans des petits box vitrés. Les bureaux sont en open space et il est possible à tout instant d'accueillir des visiteurs. Bosch souhaite ainsi faire coopérer davantage les divisions entre elles.
Comme cela devient la norme, le décor est plutôt cool et il y a une cafèt' pour décompresser.
En France, l'équipementier allemand fait de la recherche. Il finance notamment un centre à Sophia-Antipolis sur la perception liées aux voitures autonomes. Par ailleurs, au siège de Saint-Ouen, il y a désormais des experts de la cybersécurité dans le cadre d'Escrypt, une filiale d'Etas qui vise à protéger les calculateurs et les réseaux de bord.
Actualité oblige, il faut aussi mentionner que le département Motorsport, par ailleurs très impliqué en F1 depuis l'apparition de moteurs hybrides, travaille en amont sur la Formule E (de passage à Paris ce week-end). Les ingénieurs développent des machines électriques et de l'électronique en vue de la 5ème saison, où le jeu sera plus ouvert en matière de composants.
La visite a permis de découvrir ce que font aussi d'autres divisions, comme celle des objets connectés qui travaille par exemple sur la smart agriculture. On peut imaginer des synergies avec l'automobile, comme cela se fait déjà pour les places de parking connectées. De la même façon, la maison connectée (Bosch Smart Home est lancé en France) va pouvoir dialoguer avec la voiture connectée.
L'innovation est aussi très présente au niveau de l'usine du futur. Voici par exemple des lunettes connectées, façon Google Glass, pour détecter en réalité augmentée d'éventuels défauts sur les lignes de production. Des sites français utilisent déjà la high-tech 4.0.
Nous avons pu par ailleurs découvrir le nouveau scooter électrique qui sera lancé cet été en location libre-service sur Paris, via la filiale Coup. Comme à Berlin, on pourra réserver et localiser ces scooters via un smartphone et les utiliser sans abonnement. Le coût sera de 4 € par trajet de 30 mn, la prestation comprenant le prêt du casque. Des équipes seront chargées de récupérer les scooters et de recharger leurs batteries.
Un mot sur le bâtiment lui même, qui a été conçu pour être sobre en énergie. Les stores sont pilotés automatiquement en fonction de la météo et les robinets ne versent par exemple que de l'eau froide. Pour l'anecdote, le bâtiment a été construit sur une surface autrefois occupée par 80 places de parking. Ces places de parking vont être réaménagées sur un autre terrain, d'ici quelques mois. Bosch en profitera pour faire des places connectées. Le groupe a la particularité d'être aussi client des solutions qu'il développe.
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