DS Automobiles, qui a diffusé son communiqué quelques minutes avant l'apparition de la voiture à la télévision, a donc fourni à l'Elysée une DS7 de couleur bleu encre et à l'intérieur en cuir noir. Elle a été customisée avec des références à la République Française. Mais, l'aspect le plus spectaculaire est que ce SUV est découvrable. Le toit a été réalisé sur mesure. C'est un clin d'œil à la DS5 de François Hollande et à la Peugeot 607 Paladine (concept fabriqué en 2000 par Heuliez) de Nicolas Sarkozy.
Le groupe PSA n'a pas indiqué quelle est la motorisation de la DS7 Crossback présidentielle, qui a des jantes de 20 pouces. Alors, précisons qu'il s'agit du BlueHDI 180 ch S&S), l'une des seules versions disponibles pour le moment avec le THP 255 ch pour l'essence. La version hybride rechargeable n'est prévue qu'en 2019. Certes, Emmanuel Macron aura un véhicule Diesel (c'est Anne Hidalgo qui va être contente), et non hybride, mais avec un tout nouveau moteur, dont la dépollution a été soignée, et qui est couplé à une boîte auto à 8 rapports.
Comme je l'ai déjà écrit, la DS7 Crossback sera une véritable vitrine pour le groupe PSA, et plus globalement pour la filière auto tricolore. Elle intègre notamment la fonction DS CONNECTED PILOT, qui ouvre la voie à la conduite autonome. Elle combine l'ACC et l'alerte de dérive pour gérer le véhicule sans les mains et les pieds dans les bouchons. L'auto intègre par ailleurs le système City Park de 4ème génération, qui gare la voiture toute seule d'une simple pression sur un bouton et sans toucher à rien. La DS7 dispose par ailleurs du système DS ACTIVE SCAN SUSPENSION, la suspension DS du 21e siècle, qui anticipe les imperfections de la route en pilotant en continu les amortisseurs.
On peut encore ajouter un système de vision de nuit, une détection de la fatigue au moyen d'une caméra infrarouge positionnée au-dessus du volant et un système audio Focal avec son spatialisé.
La DS7 Présidentielle sera exposée à partir du 16 mai pour le public au DS WORLD de la rue François 1er.
