Avec les mêmes capteurs (caméra, radars, capteurs à ultrasons), l'A4 permet de bénéficier du régulateur de vitesse intelligent (ACC) avec le maintien dans la file (Lane Assist). Un système que j'ai eu tout le loisir de tester sur l'autoroute A8, où le marquage au sol (matérialisé par les bandes vertes que l'on voit en bas de l'écran) sont suffisamment nettes pour autoriser la fonction.
C'est bluffant car, au-delà du maintien des distances et de l'adaptation automatique de la vitesse par rapport aux limitations en vigueur (par reconnaissance de panneaux), on sent que le volant corrige en permanence la trajectoire.
J'ai eu la curiosité d'essayer de lâcher les mains du volant à 130 km/h. Le véhicule hésite parfois un peu mais rétablit effectivement le cap. Toutefois, au bout de quelques secondes, le système me demande de tenir le volant.
En arrivant sur Aix, sur la route de la gare TGV, j'ai pu expérimenter le Traffic Jam Assist. Il y avait un bouchon et j'en ai profité pour me laisser conduire. Le système est encore plus appréciable, car il gère le freinage jusqu'à l'arrêt complet et redémarre en douceur. En se calant sur le véhicule qui précède, mon A4 a joué son rôle, y compris dans cette courbe que l'on devine ici.
Bon, ce n'est pas bien. Mais, j'ai eu encore plus le désir de faire ce selfie. Dans les bouchons, à quelques kilomètres/heure, je ne risquais pas grand chose. La voiture gère ce qui se passe devant, ainsi que sur les côtés et derrière avec l'anti angles-morts. Je n'aurais pas fait la même à chose à 130 sur l'A8...
Mais là aussi, interdiction de faire le malin. C'est donc pour le même motif que l'écran de bord me rappelle à l'ordre.
Chez Audi, on fait une distinction entre le Piloted Driving et la voiture autonome. Un pas supplémentaire sera franchi en 2017, avec l'A8 qui bénéficiera d'un mode piloté sur autoroute de 0 à 130 km/h, si la législation l'autorise.
On parlera demain de la connectivité de l'Audi A4.